Quand la mer d’Aral s’est lentement mais irrémédiablement retirée, depuis le début des années 60, ce ne sont pas seulement les pêcheurs qui ont péri, mais tout ce port de plus de 60 000 habitants !
Les commerces ont fermé ; vides, les maisons abandonnées n’ont pas tardé à s’écrouler sous les rigueurs du climat ; dans les années 90, le poisson venant -par camion- de vraiment trop loin, c’est la conserverie qui a fermé, vidant, en une deuxième « vague », les rues laissées aux poussières et au sable soulevés par un vent qui jadis soufflait depuis la mer.