Si aux poissons les bateaux sont des nuages, alors le ciel est vide aux yeux des poissons disparus.
Immobiles, couchés, éventrés, ceux qui furent des nuages d’acier offrent leurs entrailles au soleil caniculaire des étés, aux froids extrêmes des hivers et aux vents mauvais de toutes les saisons !
Les amoureux pansent un peu leurs plaies en y inscrivant leurs serments éternels mais on devine que leurs yeux morts pleurent l’eau qui s’évanouit chaque jour plus loin…