La mer d’Aral disparue, la ville de Moynaq en perdition : le gouvernement ouzbek a tenté de réintroduire l’espoir en créant artificiellement un lac dans ce qui fut une anse de la défunte mer. Les pêcheurs y trouvent une population de poissons foisonnante mais qui peine à les nourrir : le prix qu’on leur donne pour leur pêche est maigre ! Ils apportent à pieds, à vélo ou sur les side-cars de vieilles motos russes « INN », les sacs de poissons qu’on pèse immédiatement avant de les stocker dans la remorque réfrigérante d’un camion. Un salaire qui permettra l’espoir d’acheter le visa et le passage en Russie pour occuper un travail –peut-être- plus rémunérateur !